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Swan Ella
Swan Ella
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Ven 13 Avr - 14:02
La journée de Samedi est passée à une vitesse folle après les combats, et le Dimanche était déjà là. Je dois bien avouer que j'ai passé la journée entière dans mon lit, fenêtre grande ouverte, à regarder des séries avec le Wifi de l'académie. Scorpion, Shadowhunters et la fin de Teen Wolf, j'avais fais le tour de toutes mes séries du moment. Plus qu'à attendre les prochains épisodes !
L'air avait été assez lourd toute la journée, et c'était encore pire après le repas du soir.
Une chance pour moi, j’espérais vraiment qu'un orage tombe à Olympium.

J'étais encore dans mon lit, une boite de chocolats ouverte près de moi et ma dernière lecture sur les genoux, le tome trois de Magnus Chase (œuvre que j'avais déjà lue deux fois... mais je ne m'en lasse jamais !)

J'ai fourré un nouveau chocolat dans ma bouche et ais sourie à l'évocation du nom d'un personnage (Percyyyyyyyy). J'ai tourné la page et une légère vibration m'a faite frissonner. J'ai aussitôt lever la tête et jeté un coup d’œil par la fenêtre au moment ou un éclair zébrait le ciel et qu'une fine pluie commençait à tomber.
- Un orage !
- Oh non..... s'il te plait Swan, pas encore... à soufflé mon poney.
Je lui ais fais un immense sourire et me suis levé, laissant mon livre ouvert à la page 40. J'ai presque arraché la porte de mon placard tellement j'avais hâte, pour en sortir un sac en toile couvert de pin's de groupe de rock et d’émojis licorne. Toujours au pas de course, j'ai enfilé ma veste et ais attaché mes cheveux en queue de cheval haute.
- Aller mon poney !
- Swaan !
J'ai ouvert la porte de la chambre, un sourire toujours collé au visage et Othalla m'a suivit en grognant.

J'ai traversé le couloir et les escaliers en silence, avant de pousser la porte et de me précipiter dehors. La pluie était toujours aussi fine et fraiche, à mon plus grand bonheur. J'ai traversé la cour jusqu'au préau et j'ai déposé mon sac avant de l'ouvrir, enlever mes tennis et enfiler mes rollers.
Noirs aux lacets bleu pâle, taillés pour la danse, mes rollers étaient mes plus fidèles compagnons avec mon totem et mon katana.
J'ai ensuite sortis mes écouteurs sans fil, connecté le tout avec mon téléphone et lancer ma playlist avant de me redresser. J'ai retiré ma veste et ais confié le tout à mon totem, resté à l’abri sous le préau.

Puis, comme enfin libéré d'un poids immense, j'ai commencé à patiner. D'abord doucement, pour m'échauffer, puis je me suis figer, pile au milieu de la cour, les bras le long du corps. Tout mes sens étaient en éveil, attendant patiemment qu'une nouvelle musique reprennent, mais surtout qu'un nouvel éclair déchire le ciel.

(Je m'arrête là pour le moment, le prochain chapitre serra celui ou elle danse vraiment Wink)
Alexandre
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Ven 13 Avr - 23:11
(Bruh here I am
Oh d'ailleurs je ne suis pas tout à fait dans la cour mais... On va dire que ça passe? xD)

Alexandre cligna des yeux et secoua la tête.

Une vibration étrange l’avait traversé, le sortant d’un état vaguement apathique.

La sensation de tomber.

Un éclair rouge.

Il enfonça ses doigts dans sa chair.

Reste là.

Retour de la vibration.

Il repartait à la dérive. Il chercha quelque chose à quoi se raccrocher, mais il n’y avait rien ici. Il avait l’impression de flotter au milieu de nulle part. Il enfonça de nouveau ses ongles dans sa peau. La douleur était son dernier rempart.

Allez Alexandre. Tu peux le faire. Ne repart pas.

Il poussa un soupir de soulagement en constatant que les lignes du mondes redevenaient stables autour de lui. Là. Il était sur une chaise. La chaise était contre un mur. Le mur d’un couloir probablement, qui s’étendait encore plus loin. Il n’arrivait d’ailleurs pas à en voir le bout, qui disparaissait dans un trou noir. A sa droite, une immense baie vitrée, sur laquelle quelques gouttes d’eau dégoulinaient doucement, tombant avec grâce sur le sol.

Un éclair de douleur le déchira soudain. Putain !

Ça venaint de ses mains. Quelqu’un s’était amusé à défaire leur bandage. Alexandre pouvait observer le travail méthodique, lent et précis qui avait été fait. Enlever les bandes blanches, une par une, lentement, les dents serrées, sentir des vagues de souffrances le submerger, persévérer quand même. Regarder les plaies, le sang qui recommence à perler. Il ne savait même plus comment il s’était blessé. Il pensa à l’infirmière. Tout son travail foutu en l’air. Il devrait vraiment apprendre à se contrôler, à rester sur terre. A arrêter de partir, comme ça, à l’improviste, à savoir se retrouver avant de se perdre pour de bon.

Il entreprit de remettre ses bandages à la va-vite, mais fut rapidement distrait par un grondement sourd. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il comprit.

De l’orage ! Il y avait de l’orage. Il sentit une sorte de paix l’envahir lorsqu’une vague odeur de feuille mouillée l’enveloppa doucement dans une étreinte aux parfums légèrement musqués. Cette odeur. Il l’aimait tellement. C’était douloureux maintenant, de repenser à ces jours gris mais tellement plus heureux, tellement plus vivant, de repenser à son pinceau qui courait sur la toile, la décorant de traits fins et pâles, d’entendre cette voix en arrière-plan, jamais critique, toujours douce et bienveillante. C’est vraiment magnifique, Alexandre. Il grimaçait. Il n’était pas sûr. Rien n’était magnifique, et sûrement pas ses tableaux. Mais il pouvait y arriver.

C’était le temps de l’optimisme et de l’insouciance, le temps d’une indifférence feinte devant la catastrophe imminente. Il ferma les yeux. Ça lui manquait tellement.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, il se trouvait devant la porte. Ses jambes l’avaient porté là toutes seules, sans vraiment lui demander son avis. Sortir. Il poussa la porte.

C’est là qu’il l’aperçu.

Douce et éthérée, tout comme lors de leur première rencontre, elle décrivait de minuscules cercles concentriques au centre de la cour. Alexandre retint son souffle. S’il n’avait pas vu ses rollers, il aurait cru qu’elle volait, tout simplement, créature féérique au milieu des rideaux de pluie.

Elle s’arrêta au bout d’un moment, les bras reposant le long de son corps, semblant attendre quelque chose du ciel.

Il resta en suspens, la main toujours crispée sur la poignée d’une porte à moitié-ouverte, captivé par ce spectacle qui ne faisait que commencer.
Raphaël Baker
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Sam 14 Avr - 12:56
Je descends les escaliers de l'internat en direction de la cour, seul. J'ai besoin de prendre un peu l'air. On est dimanche soir... le week end est passé bien vite. Hier, comme prévu, j'ai passé l'après-midi avec Sandaryam. On est allés sur le port, vers les coins touristiques, faire des boutiques, boire un coup... Plutôt normale comme sortie. Je pense avoir plutôt géré de mon côté. Je riais quand elle riait, critiquais quand elle critiquait... A vrai dire, ça ne me plaisait pas tout le temps. Le plus souvent, les rires provenaient plus de la moquerie d'autrui, elle aimait bien critiquer les gens qu'elle voyait. Un homme agissant bizarrement à cause d'un handicap, une femme plutôt forte qui bloquait la file... Je ne trouvais pas ça très sympa, mais je riais avec elle. Pourquoi est-ce que je ne devrais pas rire, après tout? Ce n'est pas juste... de la taquinerie? Je sais que je suis trop gentil avec les gens. Alors ça doit être normal de rire comme ça. C'est juste une question de temps, d'habitude. Pour nos conversations, c'est pareil. Parler du dernier téléphone à la mode, ou de la star de télé-réalité qui fait la une des journaux car elle a trompé son copain, ce n'est pas tellement quelque chose qui m'intéresse vraiment. Même si je m'efforçais à rester concentré sur ce qu'elle disait, mon esprit divaguait quelques fois dans mon imagination. Et quand je revenais à moi, je m'en voulais. Même si ça ne m'intéresse pas, c'est quand même impoli de ne pas écouter. Faut juste que je sois un peu plus ouvert à l'actualité, c'est tout! Ca aussi ça va venir. Pourquoi je me plains, aussi? C'est ce que je voulais! Passer du temps avec elle. Je suis juste égoïste, j'ai enfin réussi à faire ce que je voulais et j'arrive encore à me plaindre... Il faut vraiment que j'arrête d'être un gamin. Et puis, il n'y avait pas que des mauvais côté à cette sortie. J'aimais... j'aimais voir Sandaryam rire avec moi. la voir juste rire, la voir sourire. Voir qu'une personne comme elle apprécier de passer du temps avec moi. Elle ne se moquait pas de moi, elle ne me crachait pas dessus... Elle appréciait ma présence! C'est un peu confus, maintenant j'ai du mal à voir si j'ai aimé passer du temps avec elle. C'était tellement bien qu'on ne me juge pas, qu'on ne me crache pas des insultes, qu'on ne me frappe pas. C'en était presque bizarre. Et si pour ça, il faut juste supporter des conversations ennuyeuses, ça me va! Vraiment.
Aujourd'hui, j'ai passé du temps avec Conor et Nils. J'ai pas vraiment eu de moment pour moi. Je pousse l'une des portes menant à la sortie et respire l'air frais. Je fais le tour de l'Académie pour me balader, puis finirai par la cour de l'internat. Je m'étire et savoure ce moment de silence, où mes pensées peuvent être libérées. Je meurs d'envie de couper du bois, de créer des petites statuettes, de créer des personnages qui peuplent mon imagination, ou bien de jouer de la flûte, de faire passer mes émotions dans la musique. Mais il faut que je prenne sur moi et d'arrêter de penser à ça. Si jamais on me surprenait? Ca serait pire que tout.
Je me dirige vers l'internat, faisant un détour pour passer par sa cour. Quand je vois...
Swan Ella
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Sam 14 Avr - 18:11
Voilou: OMG ton chapitre est tellement beau ! je l'adore !
Panouille: Quand je vois....QUOI ? Quoi ?!! XDD


Pour les musiques évoqués dans ce chapitre, il s'agit de "Next to Me" d'Imagine Dragons et de "Iridium" de The Sidh. Je vous les conseille fortement, si possible en même temps que vous lisez XD ça vous mettra dans la même ambiance que moi et Swan Smile


Le silence est presque pesant.
Puis soudain, une note, puis une deuxième. La mélodie guide mes mouvements, la voix s'ajoute soudaine, formant un ensemble parfait avec les instruments.
Je glisse, tourne, enchaine figures sur figures.
Un premier éclair vient, provocant une vibration dans l'air. Mes pieds quittent le sol et je m'élève, bien plus haut, plus longtemps qu'un saut normal.
Je retombe au sol, me laisse partir en arrière, bras étendus, yeux fermés.
La pluie mouille mon visage et mes épaules nues.
Autre éclair, autre vibration, autre saut.
Une voix féminine s'ajoute, son timbre se mariant parfaitement avec la voix du chanteur.
Un léger sourire germe sur mes lèvres et j’entrouvre très légèrement les yeux. La luminosité est étrange, ce soir. La lumière artificielle qui éclaire la cour donne un côté froid, comme une sorte de brume. Brume qui devient argentée lorsqu'un nouvel éclair déchire l'air, me faisant prendre de la vitesse.
J'enchaine trois petits sauts, rejette la tête en arrière et ajuste ma position pour tourner sur moi même, les bras plaqués sur la poitrine.

La musique se coupe pile au moment ou mes patins s'arrête. J'ouvre les yeux, prend une grande inspiration, avant de repartir dans des figures plus énergique lorsqu'une nouvelle musique résonne dans mes oreilles.
L'orage semble se joindre à moi, les éclairs sont plus fréquent, et l'air emplis d'ondes. Je danse, sans m'arrêter, m'évadant de la réalité, pour franchir le portail de mon monde. Je n'ai même plus l'impression de réaliser un chorégraphie, mais juste de laisser mon cœur guider mes pas. Je suis libre.
Je suis moi, entièrement.
Enfin.


Alexandre
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Sam 14 Avr - 21:30
Swan: Merchii! **
Papynuit: héhé moi je sais ce qu'il voit x) (enfin je crois? xD)


Un silence.

Et soudain, l’explosion.

Dans un éclair surprenant, elle se remit à danser. Lentement, d’abord, effectuant de minuscules pas de danses posés, puis de plus en plus rapidement, menée par le rythme d’une musique qu’elle seule pouvait entendre. Elle glissait d’un côté à l’autre de la cour, tourbillonnait, revenait au centre, les paupières closes, les cils parsemés de gouttelettes, concentrée sans vraiment l’être, légère. Devant ce spectacle, Alexandre n’existait plus, il s’effaçait, et il n’y avait qu’elle dans cette cour, qu’elle dans cet univers, dans cette atmosphère brumeuse aussi orageuse que féérique, baignée des lumières blanches de la cour.

Elle tournait, et sa chevelure bleutée se perdait dans les rideaux de pluie, la drapant d’un voile fin et translucide qui tournoyait autour d’elle à chacun de ses sauts. Chaque fois qu’elle retombait, c’était avec grâce, comme si le sol lui-même ouvrait ses bras pour l’y recueillir, avant de la relancer doucement dans les airs, haut, très haut, ou elle effectuait une nouvelle courbe gracieuse. Les éclairs se déchainaient autour d’elle, ils déchiraient le ciel, mais elle n’en avait que faire, elle ne faisait plus qu’un avec l’orage, elle le vivait, le maniait et le dirigeait comme elle l’aurait fait d’un animal d’eau et d’électricité, un animal grondant et dangereux qu’elle seule pouvait dompter.

Pour elle aussi, le monde s’était évaporé, elle ne semblait plus vraiment humaine, perdue dans sa danse onirique, valsant au milieu des intempéries, toujours avec cet animal électrique qui rugissait autour d’elle, guidé par ses pas.

Et soudain, lui aussi perdu au milieu de cette danse aussi calme qu’effrénée, Alexandre sentit quelque chose d’étrange renaître en lui. Soudain, ses mains bandées le démangèrent comme elles ne l’avaient plus fait depuis trop longtemps. Il ferma un court instant les yeux, et un pâle sourire naquit sur ses lèvres sans même qu’il s’en rende compte, envahit à nouveau par une folie créatrice.

Il avait envie de peindre.
Naoko
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Dim 15 Avr - 16:00
Quand j'arrive à l'académie, je suis trempé, la pluie m'a bien pris par surprise, de plus un véritable orage commençait à gronder . Ce temps est assez déprimant, même si j'ai tendance à bien aimer la pluie, me laisser seule avec mes pensés quand il pleut, c'est pas forcément une bonne idée ... J'ai recommencé à paniquer et à me demander si je n'avais pas été trop forceur avec Cameron, et si je n'avais pas été trop indiscret en affirment que je venais d'Olympium. Pendant tout le trajet jusqu'à Olympium je me suis un peu torturé l'esprit, à croire que c'est devenu une habitude ... 
Je me dirige vers l'internat quand j'entend un bruit dans la cour, des frottements et des glissements sur le béton, je lève ma tête qui regardait mes pieds, pour être témoins d'une danse magnifique. Là, au milieu de la cours et sous la pluie, une fille fait des rollers, c'est impressionnant.

Je ne la vois pas nettement, mais je n'en ai pas besoins, rien que sa silhouette sous l'avers est un splendide spectacle .  Chaque tournants sembles suivre une chorégraphie improvisé, chaque saut sembles être pour atteindre le ciel, chaque prise de vitesse sembles exprimer tellement de sentiments différent. Une poésie hétérometrique, un désordre méthodique, où  les déplacement suivent simplement l'instinct . 
Mes yeux sont captivé, je ne peux pas les détacher, c'est plus qu'une danse, c'est presque comme si elle s'exprimait via ses mouvements, comme un langage à part entière que peu peuvent décrypter ... C'est juste impressionnant ...

L'éclaire éclate, mais elle reste imperturbable, la nature semble la suivre dans sa danse effréné .es Et un autre éclaire, puis un saut et des acrobaties, c'est comme si la tempête c'était déclenché pour elle ...
 
(j'aurais voulus écrire plus mais je faisait que me répéter ^^' )
Raphaël Baker
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Dim 15 Avr - 18:31
"Alexandre Alexandre!"

Alexandre.
Alexandre se tient plus loin dans la cour, accroché à la poignée de porte entrouverte. Je me suis arrêté sans même m'en rendre compte et le fixe depuis je ne sais combien de temps. Je vois son teint pâle, ses cheveux autrefois bruns décolorés, ses yeux cernés de noir, je vois sa silhouette maigre cachée sous son pull et des bandages. C'est lui, je sais que c'est lui. Je voulais me convaincre que ce n'était que son fantôme que je croisais dans les couloirs, mais il est là, il est bien là. Et il a tellement changé. Je me le dis à chaque fois que je le croise, mais il me paraît tellement malade, tellement faible, j'ai l'impression que toutes les couleurs que son corps abritait autrefois l'ont quitté. Je déteste le voir comme ça. Je meurs d'envie de le prendre dans mes bras. De lui dire que tout ira bien, que tout ira comme avant. Que qu'importe ce qu'il lui est arrivé, je suis là maintenant. Mon corps hurle d'aller le voir mais en même temps reste figé. Parce que mes yeux ont croisé son regard et que ce n'était pas moi qu'il regardait. Il regardait quelqu'un d'autre.
Une adolescente danse au milieux de la cour sur ses patins à roulette. Elle danse au rythme d'une musique invisible, ses cheveux se balançant dans l'air avec grâce. Elle saute en même temps de la foudre qui gronde, on dirait presque qu'elle la contrôle et la fait danser elle aussi. La pluie pourtant violente embellit la scène, créant une sublime brune argentée qui entoure la danseuse.
Mais je me fous de tout ça.

"Hmmm?
- Regarde, j'ai terminé!"
Je brandis avec fierté deux statuettes en bois que j'avais fini de sculpter. C'était sûrement celles sur lesquelles j'avais mis le plus de temps à fabriquer. Aussi sur lesquelles je m'étais le plus appliqué. Mes doigts étaient striées de petites coupures dues à l'effort fourni, mais ça en valait la peine. C'était sûrement les plus belles que j'ai réalisé.
L'une est à mon effigie,
l'autre à celle d'Alexandre.
Alexandre repose son pinceau et son regard se détourne de sa toile. Il observe les deux statuettes que je tiens dans mes mains, puis les lui donne. Ses yeux pétillent de joie, il les regarde avec attention, les tourne pour observer tous les détails avec le plus grand soin possible. Moi, je le regarde. Je regarde ses yeux pétillants. J'adore voir ses yeux bruns pétiller, j'ai l'impression de voir des étoiles dedans. Je ne pourrai jamais m'en lasser.
"Elles sont magnifiques, me complimente-t-il."
Et ses mots, ses mots si doux, simplement murmurés, mais qui me rend heureux, tellement heureux. Ses doigts tremblent un peu, voulant dire qu'il meurt d'envie de peindre, que ces statuettes lui donnent l'envie de peindre encore et encore. Cette énergie cachée qui aliment les étoiles dans ses yeux veut que ses mains peignent la plus belle chose au monde. Le regard scotché à la figurine de bois me représentant, il reprend son pinceau et commence à la peindre.
Et il sourit.


Et il sourit.
Mon coeur semble se déchirer. Oui, je suis jaloux, jaloux que les yeux d'Alexandre se remplissent d'étoiles à la vue de cette adolescente. Jaloux qu'il apprécie sa présence comme il appréciait la mienne. Jaloux qu'il ressente les mêmes émotions pour elle que pour moi auparavant.
Jaloux qu'il lui sourit comme il me souriait.
La jalouse se transforme soudainement en colère. Mes poings se serrent et ma respiration devient plus saccadée. Mon regard vert semble s'enflammer tandis que des larmes viennent le perler comme pour éteindre cet incendie.
Je me déteste pour penser tout cela. Je ne devrais pas, je devrais... je devrais le haïr, non? Pour ce qu'il a fait. Je ne sais pas, mais haïr semble être la solution la plus simple, mais peut-être aussi la plus lâche. Mais je ne peux pas m'empêcher d'haïr, peut-être lui, mais surtout moi. Je me hais pour penser à tout cela alors que je voulais tout reprendre à zéro. Je voulais rentrer dans cette Académie sans penser à lui, à mon passé, commencer une nouvelle page de ma vie. Je le veux! Je... je l eveux. je crois que je le veux.
Je vois sa tête se tourner dans ma direction. Je ne reste pas ici pour voir s'il m'a aperçu et m'engouffre à l'intérieur de l'internat. En rentrant je bouscule un collégien qui était à la fenêtre sans prendre le temps de le regarder. Je prends un détour pour ne pas croiser Alexandre, puis monte les marches à toute vitesse. Je longe les couloirs jusqu'à ma porte d'un pas pressé, puis m'arrête quand je suis arrivé. Mais je ne rentre pas de suite. Je marche devant la porte, fais les cent pas pour essayer de me calmer. Je souffle, passe mes mains dans mes cheveux, ferme les yeux, me répète de me calmer encore et encore. Il ne faut pas que Nils me voit dans cet état, s'il me voit comme ça, il va me poser des questions, s'inquiéter, voir que je suis juste stupidement faible, et c'est bien la dernière chose qu'il me faut. Finalement, je m'arrête et respire un bon coup, puis passe la clé à l'intérieur de la serrure. En rentrant, je vois que Nils n'est pas là.
"Ah, tu es enfin là! s'impatiente Porcelaine."
Je ne lui réponds pas et m'écroule sur mon lit, puis pose mes mains sur mon visage en lâchant un long soupire.
"Raphaël, ça va? me demande-t-elle, plus inquiète. Je te sens tendu. Il s'est passé quelque chose?"
Je n'ose même pas regarder son air soucieux, sinon je vais vraiment craquer. Je n'arrive pas à comprendre comment elle peut encore s'inquiéter pour moi vu comment je la traite. C'est vraiment quelqu'un en or.
Je sèche rapidement les larmes de mon visage et me rassois sur mon lit.
"Ca va, ça va.
- Tu peux me parler tu sais, me propose-t-elle comme si elle était ma mère."
Je décline sa proposition d'un mouvement de tête. Mon regard se pose ensuite sur ma valise. Avec dedans... la statuette d'Alexandre. Je ne sais pas ce qui m'a pris à vouloir l'emmener à l'Académie. Je serre les dents quitte à me faire mal, puis regarde soudainement autre chose. Je m'allonge sur le lit, me sentant d'un seul coup épuisé. Ma lapine saute dessus et se blottit contre moi. Je ne la repousse pas. Je souris en la caressant et la cajolant. J'enfouis ma tête dans son pelage blanc, si doux, pour me changer les idées.
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Dim 15 Avr - 19:03
Ah...je sans que Raphy' va pas beaucoup aimé Swan XD
Un collégien à la fenêtre.... MAIS Y A COMBIEN DE PERSONNE QUI REGARDE SWAN ?!! XDDD


La musique s'arrête, l'orage est passé.
La pluie redouble d'intensité. Une pluie de fin d'orage.
J'ouvre lentement les yeux, heureuse et relève la tête. Mon regard se pose immédiatement sur une forme humaine, près de la porte.
Alexandre.
Même de là, je sais que c'est lui.
Nos regards se croisent, et je reste longtemps ainsi, incapable de détacher le regard de ses prunelles brillantes.
Brillantes.
Alexandre sourit. Il sourit et il à l'air étrangement stable. Présent.

Je cligne des yeux et un léger soupire s'échappe de mes lèvres. Alexandre bouge, tout doucement. Il m'a vu. Il m'a regarder danser.
En tant normal, je me serrais sentis mal. J'aime danser, plus que tout. Mais jamais personne ne m'a surpris, dansant avec l'orage.
Mais je me sens.... bien.
Alexandre peux me regarder danser autant qu'il le veux, si je peux encore voir ce sourire sur ses lèvres.

Il recule. Il a peur. Peur de s'être fais surprendre.
J'ai presque envie d'aller le voir. Mais je ne bouge pas. Je veux pas lui faire peur, ni le mettre mal à l'aise. Je reste immobile, sous la pluie battante, et lui sourit.
Un sourire rien que pour lui. Ma manière de lui montrer que sa présence ne me gêne pas.

(je sais plus si elle voit Naoko ou pas, donc je m'arrête là ^^ mais redis moi que je change le chapitre si jamais elle le voit ! ;D)
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Mar 1 Mai - 8:59
Je me détachais de la fenêtre, comme la fille avait arrêté de danser , et aussi parce que j'été un peu honteux, j'avais l'impression de l'espionner , quand je me suis fait bousculer par un lycéen . J'ai à peine eu le temps de le voir mais je crois avoir reconnu le visage du mec à la moto du début de la semaine, pas étonnant qu'il me bouscule sans dire pardon .
Je l'ignore et regarde une dernière fois par la fenêtre, c'est là que je remarque que  un poney me regarde . 
Sont totem ! Il va lui dire qu'il m'a vu ! Je ferais mieux de pas rester là, je vais passer pour un pervers !
Je m'empresse de retourner vers ma chambre avant qu'elle ne puisse voir mon visage, 
C'est obligé, je vais repenser à ce moment toute ma vie ,c'est tellement honteux ! J'observe les gens comme un taré et en plus il me remarque ! 
Quand j'arrive dans le couloir je la croise, et merde, mais à mon plus grand étonnement, elle me souris simplement. Elle n'a pas vraiment l'air de m'en vouloir, c'est rassurant , mais gênant malgré tout ....
Swan Ella
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Mer 2 Mai - 13:57
//MODIF'//
Mon souffle est de nouveau normal, et je souris à nouveau. Soudain, une main s'empoigne de mon avant bras et me fais pivoter sur mes rollers. Je sursaute et fixe sans comprendre Faustine.
Faustine ?
Elle me pousse facilement au milieu de la cour et lance soudainement une musique. Un bon métal résonne alors dans la cour, et je sursaute à nouveau.
Pas que je n'aime pas le métal hein, j'aime plutôt bien même. Mais du métal à fond à 22h du soir sous la pluie, je passe mon tour.
La blondinette s'approche de moi à pas lents et me lance :
- Tu danse avec moiii ?
Ses yeux rouges s'illuminent et j'avale difficilement ma salive.
-D-Danser ?
- Bah oui !
Euh...je....euh............o-ok ?

(je te laisse continuer du coup ? Je reposterais bien mon texte quand tu aura fais une suite ^^)

Je range mes rollers, une serviette autour des épaules et me redresse.
- Eh fillette, t'a eu du succès.
- Pour Alexandre ? je demande en fronçant doucement les sourcils.
- Ouais, y a un ptit aussi qui t'a regarder.
Que...quoi ? Je rougis et baisse les yeux, gêner. Mince...ils ont dus me prendre pour une folle à danser sous la pluie....
Je prend mon sac et soupire, toujours aussi gêner. Je me décide à rentrer, afin de me doucher et de me coucher....sinon la journée de Lundi risque d'être difficile à assumer.
Je rentre rapidement et traverse les couloirs.
- Ah bah tient, c'est lui ! me fais mon totem par la pensée.
Je détaille le nouveau venu, c'est un jeune garçon avec une sorte de bonnet enfoncé sur la tête. Il évite mon regard du mieux qu'il peux, comme si il était....gêner ?
Je lui souris gentiment, essayant de lui faire comprendre que je ne lui en veux pas, avant de le saluer de la main et de rentrer dans ma chambre.
Faustine
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Jeu 3 Mai - 18:43
Allongée sur le toit d'Olympium, la tête penchant dans le vide, je regarde le soleil se coucher. Une semaine, ça fait une semaine que je suis dans cette Académie! Il s'est déjà passé pas mal de choses, je suis vraiment contente! Ca me change vraiment de ces journées moroses où je passais mes journées à faire toujours les même choses. Bien sûr que j'aime lire des comics en bouffant du chocolat, mais faire ça tous les jours ça devient chiant! Et même si je sais que je prends un énorme risque en venant ici, et bah putain je préfère quand même rester ici. Est-ce que je reviendrais l'année prochaine? Qui sait! Enfin on est qu'à la fin de la première semaine, je vais pas m'avancer.
Je reste ici pendant de longues minutes, continuant de fixer le soleil qui se cache pour laisser place aux étoiles. Ca, par contre, c'est bien une chose dont je me lasserai jamais: les couchers de soleil, l'arrivée des ténèbres. Et puis, on a une bonne vue sur cette Académie! Elle est éloignée de la lumière de la ville, sur une colline bien en hauteur, franchement c'est top! Faudrait que je reste plus souvent après les cours pour voir ça. Puis ce calme... Tout San Francisco ne dort pas, la nuit. Il y a toujours des quartiers bruyants, que ce soit des p'tits bourges qui dînent jusqu'à minuit dans un resto hyper cher, ou des voyous qui gueulent comme des chiens en puant la bière. Ici, c'es étrangement calme. C'en est reposant. Je pense que... j'aime bien, ce silence.
Silence interrompu par des bruits de rollers qui frappent le sol. PUTAIN!
Je me redresse et reprends ma batte, prenant automatiquement ma deuxième forme. Pour UNE fois que j'étais tranquille sans faire de mal à personne, v'là qu'y a un bâtard qui a décidé de me faire chier. Je traverse le toit pour me rendre côté cour de l'internat, puis vois une ado en train de danser. J'ai du mal à y trouver un quelconque sens artistique, surtout que y a pas de musique. Je grommelle et sort le dixième portable que j'ai volé cette semaine. Maintenant chuis de nouveau énervée, et je pense que danser un peu me ferait pas de mal. J'irai bien la voir, tiens! Je saute du toit et m'agrippe au mur, puis descends jusqu'à la cour. Je balance ma batte dans un coin, choisis une musique hard rock comme j'aime bien, et marche vers la mam'zelle qui vient de me remarquer.
"Tu danses avec moiiii? je lui demande si gentiment.
- D... Danser?
- Bah oui!"
C'est bon, je vais pas t'arracher les yeux! A croire que je ne sais faire que ça! Je lui prends la main et arrache ses écouteurs que je jette dans un coin.
"Prends pas des écouteurs, on s'en fout si on peut nous entendre!"
Je mets le volume au max sur "mon" portable, puis le balance un peu plus loin. Je tends ma main vers la miss.
"J'ai vu que t'avais besoin de cours de danse, la taquinais-je, laisse toi faire, tu vas voir comment font les pros!"
La voyant hésiter à prendre ma main et perdant patience, je la lui attrape avec toute la douceur dont je suis capable -heum- et l'entraîne avec moi. A vrai dire, chais pas si je suis une "bonne" danseuse ou non, et j'en ai un peu rien à foutre. J'aime juste danser à ma manière, sans chorégraphie précise, faire bouger mon corps au rythme de la musique. Pas besoin que tel enchaînement de pas ou tel saut aient un nom! Madame-aux-cheveux blancs semble surprise par la vitesse à laquelle je l'ai prise, mais se reprend rapidement. Elle tourne autour de moi sans que je ne la lâche. Je ferme les yeux et fredonne d'une voix plus grave des paroles de la musique qui remplit la cour. Je lâche ensuite l'ado qui danse de son côté, moi du mien, puis quelques secondes après, je lui reprends la main et l'entraîne dans une danse en duo. Je n'ai aucune idée de ce que je fais, je fais juste ce que mon corps me dit de faire, toujours au rythme de la musique. Je vois que mes cheveux ont repris leur blond uni et en déduit que j'ai repris ma forme angélique. Je suis plus détendue, c'est pour ça!
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Ven 4 Mai - 22:26
Je continue à faire danser la madame, sans réussir à voir si elle est encore inquiète de ma présence. La nuit noire est au-dessus de nous, je me sens dans mon élément. Soudain, je l'arrête, elle penchée en arrière, et moi au-dessus d'elle, la tenant avec une main dans le dos. Yep, comme dans ces films romantiques à deux balles. Mais croyez pas que je vais l'embrasser putain!
Nous restons comme ça quelques secondes. Elle commence à s'inquiéter de ma non réaction. Je suis juste là, au-dessus d'elle, ne bougeant plus. Ma main qui la retient dans son dos commence à trembler, puis mes doigts se contractent pour commencer à la griffer légèrement. Je sens sa chaire dans ma paume, je sens son coeur battre de plus en plus vite, son coeur que je pourrais arracher d'un seul geste. Je sens la peur l'envahir, dans tout son corps, la peur, la détresse, la crainte. Je sens le sang sous sa peau que je pourrais boire. Je vois ses yeux écarquillés que je pourrais arracher. Mes ongles s'enfoncent de plus en plus dans sa peau. Je pourrai la tuer, ici, maintenant...
Je cligne plusieurs fois des yeux en reprenant mes esprits -et reprenant ma forme angélique, venant me rendre compte que j'étais en "démone"-. Je redresse rapidement la danseuse et essuie de la bave qui commençait à couler de ma bouche. Je la fais tourner une fois, puis gueule les dernières paroles de la musique avec force. J'applaudis enfin quand madame aux cheveux blancs s'arrête.
"Et bien! Si ça c'était pas bien! Ne suis-je pas une excellente professeure? je demande en ricanant."
Je passe ma main dans les cheveux et me tient comme une top modèle.
"Je sais, je sais, je danse tellement bien. Arrêtez de me complimenter ou je vais rougir."
Je ramasse le portable, le regarde pendant quelques secondes, puis finis par le briser dans ma main. J'en aurai qu'à voler un autre quand je voudrais écouter de la musique. Je le jette derrière moi, l'air de rien, puis ramasse ma batte que je mets sur mes épaules.
"Bon allez, c'était sympa, mais j'ai pas que ça à faire, lui dis-je en lui faisant un clin d'oeil. A plus!"
Je marche d'un pas détendu hors de la cour, et sors de l’Académie, sous le regard abasourdi de la miss.
Sur le chemin vers la ville, je regarde le ciel devenu entièrement noir, parsemé de petites étoiles. Un frisson me parcours l’échine en repensant à cetinstant avec elle. Je lâche un petit ricanement malgré tout. Hé hé... faut vraiment que je me contrôle, sinon j’aurai fini par la tuer ! Pas que ça me dérangerait, mais j’ai envie de rester ici le plus longtemps possible. Il faut juste que je pense… à partir avant la nuit, hm ?
A partir dès que j’ai faim.
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