- Naoko
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Date d'inscription : 22/02/2018
Age : 19
Feuille de personnage
Pouvoir (description brève): Naoko peut faire vivre ses dessins en les regardant , plus son dessin est grand plus cela lui demande de la concentration et moins le dessins reste « en vie » longtemps.
Animal totem (espèce + nom): Yamori, Gecko bleu électrique
Pendant les combats
Sam 7 Avr - 19:55
- Chapitre précédent:
- /-Ah ah ah Je rigole le souffle coupé ça faisait longtemps que je n'avais pas couru, eh eh..
- Ah bon ? Moi je cours tous les soirs vers 18 h, tu sais, quand on a notre temps libre !
C'est vrai qu'elle n'a pas l'air fatiguée comparé à moi
-Tu devrai rejoindre le club d'athlétisme ! Je dis pour avoir l'air intéressé .
- Ouais, non, j'aime pas trop me retrouver avec des gens que je ne connais pas pour courir ...
-Je n'aime la tournure que ça prend ! Je m'exclame en riant
- Mais par contre ... Jaiden parle lentement pour faire durer un faux suspense
-Ne le dis pas, ne dis rien non, non ! Je fait semblant de paniquer en exagérant volontairement .
-Tu pourrais venir courir avec moi, !
-Oh non, quel torture, eh eh.
On plaisante ainsi pendant un courant instant avant de finir par s'assoir sur un banc et laisse le calme s'installer tranquillement . Jaiden soupir, mais pas un soupir de fatigue mais de satisfaction, elle doit être heureuse pour une raison ou une autre .
Elle brise le calme sans prévenir :
- Donc, je t'avais dis que je voulais te parler ...
-ah oui c'est vrai eh eh Je ris gêné. Je me sens tout d'un coup mal à l'aise, comme si toute ma soudaine confiance en moi c'était dissipée De quoi voulais tu me parler ?
-Pourquoi tu ne veux jamais utiliser tes pouvoirs ?
Jaiden me pris au dépourvu, je n'avais pas vraiment envisagé de répondre à cette question un jour. Enfaite, j'avais prévu de ne parler à personne durant tout mon séjour à Olympium, donc je n'avais pas cherché d'excuse. Je prévoyais de me contenter d'ignorer avec impolitesse les personnes qui me poseraient la question . Mais maintenant c'est Jaiden qui me pose la question . Je ne dirais pas encore que l'on ai vraiment amis elle et moi, ça ne fait que une semaine, même si je pense que notre mésaventure avec Faustine nous a un peu rapprochés .
Pourtant je ressens cette envie d'être franc avec elle, mais d'un autre côté , je ne vois pas pourquoi je répondrais à cette question .. Ça ne la concerne pas ...
- Pourquoi tu me demande ça ? J'ai juste pas envie . Je finis pas répondre avec un pointe d'arrogance non désirée
- J'aime pas vraiment les mensonges, mais tu finiras bien par me le dire toi même un moment ou à un autre, elle me sourit ,Je veux juste que tu me face confiance !
-Ça fait juste une semaine qu'on se connait ! Tu-tu me parles de confiance comme si on était amis d'enfance
Elle se met à rire, ce qui me vexe légèrement, j'ai l'impression qu'elle se moque de moi .
C'est vrai, on ne se connait que depuis une semaine, elle reste avec moi juste parce que je suis son seul ami pour l'instant, mais elle va vite s'intégrer dans la classe ... Je dois surement l'énerver mais elle me supporte le temps de trouver d'autre personne avec être ami ...
Je me sens mal, vraiment mal à l'aise, ma tête tourne légèrement . Mes mains, qui était accrochées à l'assise du banc, se serrent fermement. J'ai l'impression que je vais tomber . Et je commence à réaliser que je suis entrain de sécher un cour ... Je panique mentalement, pendant que Jaiden s'arrête de rire et commence à parler, j'essaye de me concentrer le plus possible sur ce qu'elle dit tout en regardant le sol .
-C'est vrai, c'est un peu tôt pour vouloir de la confiance de ta part, c'est juste que depuis le début de la semaine on s'entend plutôt bien tu trouves pas ? On se parle de tout et de rien, c'est normal quoi, mais je trouve juste que je parle beaucoup trop de moi, ça me complexe un peu. J'aime pas parler plus que les autres, j'ai l'impression d'être égocentrique ! Elle rigole doucement, et reprend Je veux dire, tu sais déjà presque tout de moi, mes 2 soeurs , ma mère, mon chat ... Mais moi je sais presque rien de toi !
Je cache ma bouche et mon nez dans mon gilet avec toujours se mal être. Je m'enfonce contre le dossier en remontant mes jambes jusqu'à moi, je dit discrètement à travers la fermeture éclaire :
-J'aime pas parler de moi ... Pour lui feindre une réponse pendant que mon cerveau continuer d'énumérer les raisons pour lesquelles je devrais être stressé,
Tu as promis à Mme Bustin que tu viendrais pour les combats, tu vas la décevoir-Tu as quitté le gymnase alors que tu savais pertinemment que tu était appelé-Tu as presque forcé Jaiden à venir avec toi-Tu vas être collé- Tu as laissé Yamori toute seule - Tu as exprimé violemment tes pensés devant Hiver, maintenant elle doit te trouver bizarre et te détester- Tu ne fait qu'être ingrat envers les personnes de Olympium qui veulent juste t'aider à utiliser tes pouvoirs- Tu refoules tes pouvoirs car tu est lâches- Tu as trop peur- Tu n'as pas le droit de te considérer comme un garçon- Tes parents ont honte de toi -Tu a---
-Tu as froid ?
-Non pourquoi ? je dis avec une nonchalance qui m'est inhabituelle
-Et bien tu t'es recroquevillé dans ton gilet et tu tremble un peu
-Ah, je ne tremble pas de froid ! Je dit faussement confiant C'est ma position. Tu vois, quand mes genoux sont comme ça, Je désigne ma position fœtal dont je viens de mesurer le ridicule ils appuient sur des nerfs dans mes jambes qui les font se secouer je mens discrètement
- AH oui bien sur .. ça m'est déjà arrivé aussi ! elle s'exclame .
Je n'ai pas envie qu'elle sache que je me sens pas bien, surtout que ça n'a aucun sens, j'étais à l'aise il y a seulement 5 minutes, et là , sans prévenir, toute ma honte viens s'écraser sur moi ... J'essaye de parler un peu pour que Jaiden ne commence pas à me juger .
-Mais on est pas obligé de parle de moi pour avoir une conversation intéressante non ?
Jaiden semblait distraite quand je lui ai parlé et elle me réponds :
- Non, bien sûr, mais c'est toujours intéressant de pouvoir savoir des choses l'un sur l'autre, mais après tout on a toute l'année pour parler ... C'est juste, tu aurais pu me dire que tu ne voulais pas utiliser ton pouvoir la dernière fois à la place de me mentir ...
-Désolé, je ne jugeait pas ça nécessaire ...
Et voilà, je suis juste un sale menteur débile pour elle, et ce n'est que le début de l'année .../
Je me sens toujours mal à l'aise, ça c'est une chose courante chez moi j'imagine ? Je déteste cette sensation, quand je réfléchis trop, je réfléchis toujours trop, il y a des fois ou je préfèrerais juste penser à rien et être simplement heureux. Mais si c'était si facile tout le monde le serait ? Je n'ose même pas regarder Jaiden dans les yeux , enfaite je n'ose regarder personne dans les yeux donc ça change pas grand chose. Actuellement j'ai peur que Jaiden sois entrain de me juger et qu'elle regrette d'avoir donner de son temps à quelqu'un comme moi plutôt qu'à ses nouveaux amis . J'ai cette sensation que mon coeur ce serre, que mon front brûle et que je suis si différent des autres, j'ai cette impression que, depuis que je suis à Olympium, tout dans cette école est contre moi . Mais c'est juste moi qui suis paranoïaque No ? .
Qu'importe ce que je pense, je ne peux pas juste rester sans rien dire ....
-Mais c'est juste que j'ai tendance à m'importé quand on parle des pouvoirs tu sais, je suis un peu chiant que je suis lancé, eh eh, mais c'est vrai que je te laisse faire la conversation toute seule des fois, c'est pas super poli de ma part
Jaiden a l'air d'être à l'écoute, plus que d'habitude, quand on parle en général elle à tendance à être un peu ailleurs. Elle ne prend jamais le temps de me regarder directement dans les yeux, la dernière qu'elle avait l'air aussi intéressé c'était le premier jour juste avant que Faustine arrive . Depuis on à jamais été vraiment été seul tout les deux si je me rappelle bien, il y avait toujours ses amis ou Kapu et Hiver .
-Moi je trouve marrant quand tu défends ton avis comme ça ! Et puis tu sais si tu dis rien tu ne seras jamais quel est l'avis des gens sur la question !
-Surement ... Mais tu sais déjà ce que je pense des pouvoirs, tu était là quand je parlait à Hiver
-Et je pense que tu n'as pas tord, la société des altérés est un peu bancal, mais pour des gens qui doivent cacher leurs pouvoirs, on a la chance d'avoir une école qui nous permet de nous réunir, on a du en baver avant d'en arriver là !
-C'est vrai qu'on est né à une bon époque plutôt comparé à d'autre, les sorcières brûlées c'est surement moins cool que quelques inégalités, faut juste savoir prendre les choses sous un autres angles ...
Même si je vois l'atmosphère se détend je me sens toujours mal, il y a un malaise constant qui s'empresse de s'écraser sur moi dès que je me sent soulager. Comme des vagues de malêtre qui vienne m'engloutir dès que je souffle. Ce n'est pas une sensation que j'ai déjà ressenti auparavant . Mes inspirations sont légères mais sifflantes.Conclusion je manque d'air, mais je ne peu pas me résoudre à remplir mes poumons convenablement sans risqué de respirer de manière bruyante et gênante. Je me sens fatigué aussi, j'ai l'impression que plus le temps passe plus je me sens mal, et ça m'énerve, et ça m'agace, et ça me frustre, et ça me frustre
"Ça me frustre, frustre , j'en ai marre ! Mais arrête de te sentir mal, tu n'as rien fait de mal, tu rigolais pourtant il y a 15 minutes, Jaiden te rendais heureux, alors pourquoi,POURQUOI ? Il ne s'est rien passé ! J'en ai marre j'en ai marre j'en ai marre j'en ai marre j'en ai marre j'en ai marre j'en ai marre j'en ai marre j'en ai marre j'en ai marre j'en ai marre j'en ai marre j'en ai marre "
-OH OH, j'ai retrouvé une nouvelle que je cherche depuis le début de la semaine, c'est moi qui l'ai écrite, au cas ou tu te demandais, j'en suis plutôt fière, c'est ma préféré ! Je vais te la montrer, elle doit être quelque part dans ma poche attend_
Jaiden fouille dans sa poche mais mes pensé tourne en boucle dans la tête pendant que je m'efforce d'avoir l'air enjoué, pas que lire ça nouvelle ne m'intéresse pas, mais je n'arrive pas à penser à autre chose que mon mal de crâne .
Elle finis par sortir une double feuilles pliée de sa poche avec un air de victoire sur son visage.
-D'ailleurs je me disait que quand on ira courir les soirs, si tu décides de venir --
- Oh, euh bien-sûr !
-Ah ! Génial, enfin bref, du coup on pourrait ce montrer nos travaux ! Je dois me forcer un peu à écrire pour m'améliorer, du coup je me suis dis que de montrer à quelqu'un mes écrits pourrait me forcer un peu ! Et tu pourrais faire pareil ! On s'améliorerait ensemble !
-C'est pas une mauvaise idée, eh, j'ai jamais fait ce genre de chose avant ... Les "amis" que j'avais avant ce fichait un peu de mes dessins, mais je ne portait pas grande attention à leurs hobby non plus ...
"Depuis quand avoir une conversation est si fatiguant ? J'ai du mal à mettre les mots dans l'ordre pour donner des phrases, j'ai mal à la tête ..."
Jaiden racle sa gorge,
-Merci d'écouter mes nouvelles, je ne les racontaient qu'a mes sœurs avant, bref voilà mon "oeuvre" , dit-elle avec humour, mais une pointe de sincérité, elle doit vraiment être fière de son texte,
- Sa nouvelle:
Les lumières de la Rue de la Justice dansaient avec le vent paralysant d’hiver une valse périlleuse, donnant lieu à un spectacle angoissant. Le feu menaçait de s’éteindre à tout instant, et de laisser place à une obscurité aveuglante. Seules ces faibles lueurs vacillantes permettaient, à peine, de discerner les lignes droites et strictes qui dessinaient l’avenue. Les silhouettes rectangulaires des bâtiments disposés de manière réfléchi et esthétique étaient visibles sous forme d’imposantes ombres comme prêtes à l’avaler .
C’était vers minuit, la pénombre s’était couchée sur la ville. La place était vide. Le lourd silence était accentué par les murmures silencieuses du vent dont les chuchotis devenait désagréables. Sophie marchait sur les paves mal faits de la rue, son enfant, Julien, dans les bras. Elle observait, le regard inquiet, les intimidantes maisons de briques rouges et usées. Toutes les persiennes étaient fermés, faisant perdre aux bâtisses leur côté accueillant. Plus aucun nuage de fumée ne sortaient des cheminées, la ville dormait. De son sommeil résulta une atmosphère cauchemardesque. Tous les détails déplaisants de ce lieu, ignorés en journée, étaient visibles. Les grilles des jardins étaient emplis de plantes qui grimpaient le long des barreaux, d’arbres morts qui se moquaient d’elle et des oiseaux de mauvaise augure au yeux brillants . Les odeur pestilentielles qui émanaient des égouts plus loin et l’entretiens lamentable de la rue étaient insupportables.
Sophie était comme une inconnue, une étrangère à cette rue métamorphosée par le voile de la nuit. Elle se sentait seule et vulnérable. Il n’y avait pas la moindre calèche, la moindre présence, le moindre signe de vie . L’idée isolement la paniquait, alors elle serra son fils contre elle pour se prouver qu’il n’allait pas partir.
Elle s’appuya contre un mur, sanglotante. Elle était à bout. Malgré la tenue qu’elle avait enfilé elle sentait le froid la ronger . Elle portait le vieux manteau de son fiancé par dessus son ancienne robe d’hiver qui avait perdu son éclat d’antan . Il était percé et décousu. Ses chaussures de marche faisaient souffrir ses pieds congelés. La faim la tenaillait et la fatigue l’avait ralentie . Elle marchait depuis si longtemps que chacun de ses pas étaient devenu un exploit
La jeune mère enlaça l’enfant avec tout l’amour qu’elle lui portait . Ils devaient fuir loin, elle avait fait une erreur . Cet homme ne pouvait pas remplacer sa bien-aimée . Lui, il était mauvais, un chien de garde possessif et violent . Mais dès le lendemain il ne posséderait plus rien, car elle emmenait avec elle son enfant, son fils, le sien pas le leur. Julien n’avait pas le regard de son père. Il avait les yeux sages, comme si il savait tout du haut de ses quatre ans, comme si il avait tout compris, comme si il avait déjà vécu ...
Alors elle l’emmena loin de son sombre futur. Elle va se battre pour lui, pour son fils
Je pensais qu'écouté Jaiden me compté sa nouvelle me calmerais, mais ça semble impossible. Ma tête me brûle toujours, j'ai l'impression d'être malade, mais c'est différent, cette gêne et cette fatigue ne sont pas physique si je peu dire,
je suis juste extrêmement mal à l'aise et je me fait des film comme l'hypocondriaque que je suis ...
Je panique trop vite
- Kapuzcina-Mitzeronov
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Re: Pendant les combats
Mer 11 Avr - 10:46
- Kapuzcina XXXVI- Part 1:
Les combats s'enchaînèrent un par un, dont celui avec Piotrek que j'ai trouvé très stupéfiant. Celui de Faustine m'a fait frissonner d'effroi et Gabriel avait déjà compris pourquoi j'avais une moue bizarre durant ce duel. J'espérais tellement que ce soit Mura...kazi... Non attends ! C'est...Murazaki. Oui donc j'espérais tellement que ce soit Murazaki qui puisse remporter cette bataille. Mais nous étions déjà fixés, avant même que le combat ne commence. Puis vint un autre duel entre deux filles d'un même pouvoir...qui fut assez sensationnel ! Il ne m'a été souvent donné de voir un combat se terminant à égalité. Et maintenant, nous en sommes à un affrontement entre Eko et un gars bizarre, me rappelant un petit peu Faustine dans sa tenue. En fait, je trouve que l'accoutrement de...Seth (oui il s'appelle comme ça, j'ai entendu) évoque le caractère de Faustine. Mais je n'insinue pas que les deux se ressemblent !
D'ailleurs, Seth et Eko ont le même pouvoir eux aussi...ou quasiment.
Le toit du gymnase s'est ouvert, mais il laisse place à un ciel gris foncé et nuageux. Hum...j'aurais envie de m'amuser un peu en déclenchant une petite pluie sur les combattants, moi...histoire de rire un peu. Non pas que je m'ennuie mais à la longue, lorsque l'on a combattu, on a envie de faire autre chose. Et puis, Gabriel et moi discutions quelques fois, entre les débuts et fins de combats mais cela ne m'occupe pas trop. Mais bon, les professeurs comprendraient que j'y serais pour quelque chose...
"Tu as peut-être envie de sortir, Kapuzcina."
"Oui. Je crois que j'en ai besoin. La chaleur émise par les combattants et par ceux qui stressent d'attendre leur tour commence à m'horripiler. Je vais sortir dehors, me faire du bien en faisant pleuvoir et après, j'irais me prendre des vêtements de rechange."
"Okay, Kina ! On y va ?"
"Yep !"
Je dis alors à Gabriel, alors que Seth et Eko commencent à se battre :
_ Désolée, Gabi' mais je vais aller me prendre des vêtements de rechange et je vais sortir un peu. Cette chaleur qui s'agglomère dans le gymnase devient assez insupportable.
_ D'acc', Kina ! A plus tard, alors !
_ Salut !
Kapuzcina XXXVI - Part 2
Je sors des gradins en essayant d'être la plus discrète possible. Normalement, nous avons pas vraiment le droit de quitter le gymnase comme ça. Amarok me dit :
_ Tu aurais peut-être dû dire à un professeur que tu voulais partir...
_ Oui, je sais bien, mais de toutes manières, je ne serais pas longue ! Lui-répondis-je en marchant sur la pointe des pieds.
_ Mademoiselle Kapuzcina Mitzeronov ! Apostropha une voix derrière moi.
"Démasquée..."
Je me retourne. Il s'agit de Monsieur Hayohe, mon ancien prof de géographie... Il est accompagné de son fidèle manchot empereur. Je l'aimais bien et lui aussi mais bon...il n'a jamais opéré de favoritisme envers moi.
_ Oh ! Bonjour, monsieur Hayohe... le saluais-je d'un ton ennuyé et coincé. Oui, je sais vous m'avez vu en train de faire la délinquante et je m'en excuse... Mais est-ce que vous pouvez me permettre de...sortir ?
_ Et pourquoi devrais-je te le permettre ? Fit-il d'un air sérieux.
Lorsqu'il prend cet air-là, je sais qu'il est un peu espiègle mais bon...il ne faut pas trop rire avec lui non plus.
_ C'est que...compte tenu de mon pouvoir, la chaleur progressive du gymnase me convenait de moins en moins et je voudrais sortir dehors, afin de m'y rafraîchir et d'aller prendre des vêtements de rechange dans ma chambre.
_ Hum...tu sais que je devrais te le refuser. Bon, je fais une exception pour toi, je sais que tu es une bonne élève.
_ Merciiiii. Vous êtes trop sympa, Monsieur Hayohe ! Et...je peux encore vous demander une autre faveur ?
_ Cela dépendra ce que vous voudrez me demander...
_ Je voudrais faire pleuvoir...pour me rafraîchir...alleeeeer s'il vous plaiiiit.
_ Tu es bien sûre de ce que tu fais ? T'es-tu remise du phénomène que tu as traversé tout à l'heure ?
_ Oui oui.
_ Eh bien...c'est d'accord mais fait en sorte que cette pluie ne traverse pas le gymnase entier, s'il te plait. Sinon, je te ferais revenir.
_ Je vais essayer... Mais avouez que ce serait assez marrant, non ?
_ Kapuzcina...
_ D'accord d'accord, je vais faire de mon mieux... Merci encore, Monsieur Hayohe !
Amarok et moi sortîmes du stade intérieur. Nous nous retrouvâmes alors dans la cour. Amarok commença :
_ Il est bien aimable, Monsieur Hayohe !
_ Ah pour ça, oui ! Bon, tu n'es pas contre une petite pluie, Amarok ?
_ Non. Je suis d'ailleurs totalement pour. Je vais t'aider à la tenir loin du gymnase. Vas-y ! Lâche-toi !
_ Superbe ! J'adore faire pleuvoir !! En trépignant de joie.
Je redevins sérieuse (c'est nécessaire, pour ce genre de manipulation). Je me tins toute droite, les bras levés en l'air et perpendiculaires avec le reste de mon corps et mes mains pointées sur les nuages. Soudain, un éclair traversa le ciel, en direction du centre du stade. Je me concentras fortement et cibla ma pensée uniquement sur l'eau. C'est alors que je sentis quelques gouttes tomber sur moi, avant qu'une pluie assez épaisse ne tombe sur l'Académie entière. Je savoure l'instant en levant ma tête et en regardant les gouttes qui tombent. Du fait de mon pouvoir, les gouttes qui atteignent mes yeux ne me seront aucunement désagréables. Toutefois, pour déguster la substantifique situation dans laquelle je me trouve, je ferme les yeux et apprécie chaque gouttelette d'eau qui me tombe sur le visage et sur le corps et mouille mes vêtements. La chaleur qui me collait à la peau s'évanouit de plus en plus, ne laissant que le froid m'envahir, ce qui me procure une incroyable sensation de sérénité et de calme dans mon corps et dans mon esprit. Je reste ainsi durant 5 à 6 minutes, avant de commander l'affinement de la pluie. C'est alors que, ramenant mon regard sur la cour, j'aperçois deux silhouettes qui me sont étrangement familières. Je les reconnais aussitôt :
_ Bon sang !! Djèdaïne et Naoko !! Ils étaient dehors et je ne les ai pas vus !! Ils doivent être complètement trempés !!
J'accourus vers eux et leur adressa :
_ Je suis vraiment désolée, je ne vous avait pas du tout aperçus ! J'ai déclenché cette pluie pour...me rafraîchir un peu et...j'espère que je ne vous ai pas trop mouillés ! Je peux y remédier, si vous voulez !
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